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Quelles sont les conséquences possibles ?1, 6


Les risques liés à une infection par l’HPV
varient selon le type d’HPV.

Certaines infections à l’HPV se développent lentement et n’entraînent aucun symptôme visible. Ils peuvent rester dans l’organisme de manière dormante, ou disparaître spontanément.

Certains génèrent des symptômes bénins, comme des verrues génitales alors que d’autres peuvent entraîner des lésions précancéreuses, voire des cancers.


Une infection HPV peut avoir des conséquences graves.


Découvrez les conséquences possibles :


Papillomavirus humain et cancer du col de l’utérus

L’anatomie féminine et le développement d’un cancer du col de l’utérus


Dans certains cas, lors d’infection par des types d’HPV à haut risque, des lésions peuvent survenir au niveau du col de l’utérus. Elles sont de gravité variable selon la quantité et la localisation des cellules qui se développent anormalement dans la muqueuse (cellules infectées).

La plupart de ces lésions régressent spontanément, tandis que d’autres restent stables ou évoluent vers un stade précancéreux plus avancé (cellules anormales). Chaque année en Belgique, on découvre de telles lésions chez environ 8000 femmes. Heureusement, seule une petite partie des lésions vont évoluer au fil des ans vers un cancer. Néanmoins, on découvre un cancer du col de l’utérus chez environ 700 femmes par an en Belgique.

Papillomavirus humain et autres formes de cancers

Les papillomavirus peuvent aussi infecter la muqueuse du vagin et de la vulve, causer des lésions qui peuvent devenir précancéreuses et évoluer vers un cancer du vagin ou de la vulve.

Les cancers de l’anus et du pénis surviennent souvent à la suite d’une infection HPV. Ces types de cancers sont cependant plus rares.

Des données récentes montrent que les cancers de la tête et du cou peuvent être causés par une infection à l’HPV, transmise lors de relations sexuelles orales, chez la femme comme chez l’homme.

Papillomavirus humain et verrues génitales

Certains virus HPV à faible risque peuvent être à l’origine de symptômes bénins mais bien gênants, comme les verrues génitales.


Le temps entre le moment de l’infection et l’apparition des symptômes de verrues génitales est d’un délais de 6 semaines et plus. En fonction de leur étendue et virulence, des traitements médicaux ou de type chirurgical sont proposés. Certains sont douloureux et n’excluent absolument pas la réapparition. Dans 25 à 67% des cas, les verrues génitales réapparaissent dans les 3 mois !

Heureusement, ces verrues désagréables peuvent aussi s’atténuer ou disparaître spontanément.

Chaque année en Belgique, il y a environ 18.000 femmes et hommes chez qui on détecte des verrues génitales causées par l’HPV. 90% de ces verrues peuvent être prévenues par une vaccination contre l’HPV.


Ces verrues génitales, très contagieuses, occasionnent un inconfort physique et psychologique.



ADN = Acide désoxyribonucléique, une macromolécule biologique qui contient toute l’information génétique.

HPV = Papillomavirus Humain

IST = infections sexuellement transmissibles

Références :

1. Conseil Supérieur de la Santé. Vaccination contre les infections causées par le papillomavirus humain. Bruxelles : CSS; 2017. Avis n° 9181.

2. Weaver BA. Epidemiology and Natural History of Genital Human Papillomavirus Infection. J Am Osteopath Assoc. 2006;106 (3 suppl 1) :S2–8.

3. Markowitz LE. et al. Human papillomavirus vaccination: recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP). MMWR Recomm Rep 2014;63(RR-05):1-30.

4. Hartwig S. et al. Estimation of the overall burden of cancers, precancerous lesions, and genital warts attributable to 9-valent HPV vaccine types in women and men in Europe. Infect Agent Cancer. 2017;12 :19 (Annex 1).

5. Hartwig S. et al. Estimation of the epidemiological burden of HPV-related anogenital cancers, precancerous lesions, and genital warts in women and men in Europe : potential additional benefit of a nine-valent second generation HPV vaccine compared to first generation HPV vaccines. Papillomavirus Res. 2015;1 :90–100 (Annex 3).

6. de Sanjosé S. et al. The natural history of human papillomavirus infection. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol. 2018;47:2-13.

7. Domus Medica.Cervixkankerscreening – data on file.

8. Fédération Wallonie-Bruxelles :https://www.ccref.org/e-vax/cadre_utilisation_des_vaccins_du%20programme_de_la_FWB_ sept2021.pdf. Last access : 08/2022.




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Date of last revision: 05/2023